Philanews Postcrossing Reportage 10 Le Postcrossing n'a cesse de surprendre Veerle Rien n'enthousiasme plus Veerle Versyp que le bruit du clapet de la boîte aux lettres qui s'ouvre et se referme. « Je suis toujours impatiente de lever ma boîte aux lettres », explique-t-elle. « Vous ne savez jamais de qui vous allez recevoir une carte ni de quel endroit. Parfois, elle vient de tout près et parfois d'un pays dont vous n'avez jamais entendu parler ». Depuis mars 2014, Veerle est membre de Postcrossing, un projet mondial qui relie les gens par l'intermédiaire de cartes postales. Le fonctionnement est simple : vous demandez une adresse sur le site web officiel, vous envoyez une carte portant un numéro d'identification unique et une fois votre carte enregistrée, votre adresse entre dans la grande collection mondiale. Ensuite, quelqu'un d'autre - quelque part sur la planète - vous envoie une carte. Plus qu'un hobby « Pour moi, le Postcrossing est une activité de détente pure et simple », déclare Veerle. « J'adore choisir la carte appropriée et le timbre correspondant, ajouter des autocollants ou du scotch décoratif et écrire un texte chaleureux. » Veerle chérit tout autant les petits messages d'enthousiasme qui lui parviennent lorsqu'une carte arrive à son ou sa destinataire que les longs messages de remerciement qui lui sont transmis via le forum. Et elle n'est pas la seule. Les Postcrossers sont actif·ve·s dans le monde entier : l'on en dénombre aujourd'hui plus de 800 000 dans près de 200 pays. En tout, plus de 80 millions de cartes ont été envoyées depuis la création de la plateforme en 2005. « On fait connaissance avec des gens et, parfois, le courant passe », explique Veerle. « Dans certains cas, les échanges écrits s'étalent sur des mois, voire des années. Et quand c'est possible, nous nous rencontrons lors d'une réunion. C'est toujours très convivial. » Le monde au bout du stylo
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